Jamais 2 sans 3, deux fois annulé, la troisième fût la bonne en ces temps de pandémie ! Nous avons réussi à partir au bout de deux ans, et Bruno à nous emmener. D’un séjour prévu en mars-avril, à un autre en novembre-décembre aux abords de Noël, histoire de voir les sapins illuminés à Cuba sous le soleil, ce n’était pas prévu au départ! Première fois pour nous, un séjour en petit groupe, hors des sentiers battus. Pas toujours simple, juste après la réouverture des frontières et dans le cadre d’un régime quelque peu paralysant. Mais il faut croire que les participants (8, un petit nombre très sympa) étaient tous rompus aux lointains périples, ouverts, intéressants, souples et joyeux! Ça compte beaucoup le groupe. Tu les avais choisis Bruno ?
Nous avons donc profité au mieux des paysages très divers et des hôtes cubains qui nous ont reçus, ce que nous avons tout particulièrement apprécié! Assurément mieux que les hôtels, même si les structures touristiques sont installées, il est vrai, dans de très beaux décors. On a ainsi vu un peu de tout : villes, villages, côtes, montagne, campagne, forêt. Ce fût très varié. Beaucoup de km, l’avantage est de pouvoir visiter des sites différents, contrastés. L’inconvénient, pas beaucoup de marche (il y en a quand même eu néanmoins, et assez pour Yves). Il est vrai que le circuit a dû être repensé. Pas facile sans nul doute, avec les annulations, les fermetures de certains sites, le remplacement au dernier moment par d’autres… On a vu en tout cas beaucoup de belles choses!
Notre guide cubaine était très chouette, bravo pour son choix. Au fil de ses récits, la danse, la musique et le mojito nous ont joyeusement accompagnés. Peut-être peut-il y en avoir plus (de la danse)! Par des temps moins difficiles pour la population, car le pays est si pauvre, si souffrant. On a aimé les quelques fois où l’on a pu croiser des scènes de vie de tous les jours, parler à des cubains, le charbonnier, le séchage du riz sur les routes, les échanges dans les villages, la confection des cigares et leur dégustation, magique!
Ce que nous avons aimé, c’est sentir tout cela, aussi avec des compagnons de route sensibles. La dernière journée a été chaotique, entre difficultés administratives pour renseigner les formalités sans bonnes connexions, tests covid à faire, panne d’ascenceur (nous tous dedans), bus en panne… Mais Bruno reste toujours calme, véridique! Et tout s’est finalement très bien surmonté. A Cuba, il n y a pas de problèmes, il n y a que des solutions,n’est-ce pas ? Ce qui nous reste aussi, la merveilleuse Nature, par exemple le tocororro, oiseau national. Ou, au hasard de merveilleux et enchanteurs petits colibris en forêt, reproduits dans un joli artisanat (certaines se reconnaîtront).
Poésie, humanité, empathie pour ce pays encore bien muselé, mais riche de sa musique, de sa culture, de ses espoirs. Merci Bruno!
Clotilde et Yves